Malaise blaise, vagal Chantal et ça calanche pas mal en Espagne

Publié le par TAOMUGAIA

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Quel triple manche, cet Antonio Bandalez*, il a raté la paella populaire (pour 600 personnes !) prévue à 14 heures dimanche 26 juillet, paella géante suivie d'un deuxième lâcher de taureaux vers 19 heures, du bal animé par l'orchestre Marfil à 23 heures** et enfin, du feu d'artifesses. Quel dommage...

Mais en fait, Antonio Bandalez avait une excellente raison de louper la dernière journée de la fête du saint patron du coin, un dénommé Santiago Apostol.
Il est canné la veille, en début de soirée. Deux coups de corne l'ont expédié boulevard des allongés.
Un dans la calebasse, l'autre au cou.

Faut préciser que l'Antonio, il participait au premier lâcher de taureaux de cette fête à la noix, du côté d'Isso, district d'Hellín (Albacete). Dans les parages, en communauté de Castilla-la Mancha, ce ne sont pas les traditions connes et cruelles qui manquent.
L'Antonio avait 65 balais. Voulait-il faire le kakou ? Faire frissonner les touffes grisonnantes de quelques spectatrices admiratives (la sangria, ça monte vite à la tête) ?
Nul ne le saura...Un jeune taureau de l'élevage d'Apuljarra lui a composté son billet aller simple vers l'éternité.



*Compte-tenu des circonstances, le prénom et le nom ont été modifiés et de toute façon, je fais ce que je veux. Si tu souhaites obtenir la véritable identité du type, fais-moi parvenir un courrier avec une enveloppe pour retour à ton adresse et des timbres pour un montant total de 150 euros.
**Tout est vrai. Si tu veux t'en assurer, procède comme indiqué précédemment (en ajoutant 20 euros de prime de pénibilité); je  t'enverrai derechef le lien ad hoc.

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